18 août 2006

IBERIA ? Bof !


Je me suis forgé au fil du temps une grille de lecture personnelle pour évaluer la qualité d'un service que j'achète. Elle combine des éléments à la fois objectifs et subjectifs qui doivent m'aider à répondre à une seule question : recommanderais-je ce service sans aucune réserve à un ami ?

Concernant ma récente expérience sur les lignes d'IBERIA, la réponse est claire : non !

Je m'explique.
J'ai donc volé entre Paris et Sao Paulo (le trajet Sao Paulo - Rio de Janeiro étant effectué avec la compagnie brésilienne TAM) grâce à la compagnie espagnole et ai tiré de cette expérience un jugement très mitigé quant à ses performances.
Jugez vous-même.

Premier vol : Paris-Orly / Madrid-Barajas (vol IB 3403)
Départ à l'heure. Pas de collation offerte, IBERIA faisant dorénavant payer cette prestation sur son réseau domestique et moyen-courrier.
Bilan sur ce vol : aucune vente pour la compagnie !
Durée du voyage : 1H50

Escale prévue d'1H20 à l'aéroport de Madrid-Barajas pour lequel j'éprouve immédiatement un coup de foudre : belle réussite architecturale, signalétique efficace, espaces commerciaux très attrayants. A première vue, un exemple à suivre.

Second vol : Madrid-Barajas / Sao Paulo-Guarulhos (vol IB 6821)
Embarquement cahotique, essentiellement, il est vrai, du fait de l'indiscipline des passagers.
Nous patientons plus d'une heure dans l'avion, un Airbus A340-300, sans aucune explication quant aux causes de notre retard. L'équipage patiente en discutant bruyamment dans les espaces qui lui sont réservés.
L'avion semble mal entretenu, assez sale, le tout laissant une désagréable impression de négligé.

Nous décollons finalement avec une heure de retard, retard qui sera rattrapé à l'arrivée.

Deux repas nous seront servis : le premier une heure environ après le décollage, le second une heure avant notre arrivée à Sao Paulo.
A chaque fois, nous aurons droit à ce que je considère comme le minimum sur un vol long-courrier : mets sans grande saveur, servis à peine tièdes par un personnel de bord visiblement peu concerné et parfois à la limite de l'amabilité.

La cabine est ensuite plongée dans l'obscurité la plus totale pendant la quasi totalité du vol, l'équipage rappelant à l'ordre, parfois vertement !, tous les passagers manifestant la moindre vélléité d'ouvrir leur hublot.
Le personnel de bord se réfugiera dans ses "appartements" à peine le service terminé, sans oublier toutefois de rire et de parler sans aucune retenue, au mépris le plus total du confort des passagers.
Durée du vol : 10H15

Au final, une expérience peu satisfaisante pour moi.

Décidément, après mon récent
vol peu réussi sur American Airlines, je suis de moins en moins fan des compagnies de l'alliance One World.

Je me dois cependant de rappeler ici que je récolte sans doute ici les fruits de ma recherche du tarif le plus économique, IBERIA s'avérant être la plus compétitive à destination du Brésil en cette saison.

Une question se pose donc et avec force : la qualité de service doit-elle être systématiquement sacrifiée pour offrir des prix compétitifs ?

Quant à IBERIA, j'attends le retour vers Paris pour me forger une opinion plus construite.

Cliquez
ici pour me joindre
Recevez les
mises à jour de ce blog directement dans votre boîte mail

tags technorati : ,

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ben...quoi dire. Entre votre vol d'aout 2006 et le mien de février 2008 RIEN n'a changé. Tout pareil, le service, l'état de l'avion, le désordre pour l'embarquement, etc. Essayez TAM mmmmmm c'est le top du top mais, comme vous l'avez dit, c'est un peu plus cher.